jeudi 26 février 2009
La méditation Sahaja Yoga dans une prison pour mineurs en Angleterre
Des détenus entre 15 et17 ans
Au début, je ne savais pas du tout comment présenter la méthode Sahaja Yoga aux jeunes devant moi. IL était évident que leur attention était difficile à capter longtemps. Je me devais aussi d’utiliser des mots simples.
Sept garçons étaient présents à la première séance avec leur professeur de théâtre. Ces garçons étaient tapageurs mais pas agressifs ni impolis.
Quelques-uns gardaient la tête basse au début. Heureusement un garçon plus hardi a servi de porte-parole. C’est lui qui posait des questions pour tout le monde.
Après la présentation et les questions, j’ai enchaîné par un petit moment de relaxation avec musique et respirations profondes. En leur demandant de maintenir leur attention au-dessus de la tête.
Les garçons ont alors dit ce qu’ils avaient ressenti. 3 d’entre eux avaient déjà une grande sensation de relaxation. Tout en ressentant de la chaleur. Ils m’ont demandé « pourquoi cette chaleur ? » et “qu’est-ce que cette méditation peut m’apporter ?”
Les garçons devinrent alors beaucoup plus animés. L’un dit qu’il ne pouvait pas se relaxer ; pourtant son visage paraissait beaucoup plus détendu.
Nous avons ensuite parlé de la liberté et combien les choses pouvaient changer pour eux une fois libérés.
Le porte-parole, nommé Wesley, a alors parlé de ses projets. Cela a aidé les autres à parler aussi d’eux-mêmes.
Puis ils se sont tus et on a abordé la réalisation. Leur attention sur ce qui se passait en eux est alors devenue plus profonde et ils sont devenus plus relaxés. A ma demande, ils ont mis la main droite sur différents chakras et ont dit intérieurement les affirmations pour la réalisation. Ils sont entrés doucement en méditation.
J’ai senti soudain des vibrations fraîches dans le creux des mains et au-dessus de la tête. J’ai ouvert les yeux et j’ai vu leur visage soudain détendu comme celui d’un enfant. J’ai alors ressenti beaucoup d’amour pour eux et j’ai pleuré de joie.
Ils ont ouvert les yeux à ce moment-là. Le garçon qui disait ne pas pouvoir se relaxer avait gardé les bras croisés. Pourtant, son visage était plus souriant et ses yeux brillaient.
Wesley dit qu’il avait senti une vieille colère monter en lui. Une colère qui à l’école lui faisait jeter les chaises autour de lui. Et cette colère avait disparu peu à peu au cours de la méditation.
Puis le gardien est venu les chercher. Deux d’entre eux sont revenus alors vers moi et m’ont demandé « s’il vous plait, revenez pour que l’on puisse encore méditer. »
Rosalyn
Angleterre
Publié par Sahaja Yoga en prisons
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