L'aide apportée par le groupe pour méditer

K. est un détenu suivant les cours de Sahaja Yoga à la prison de Tihar (Delhi). Il témoigne ici de la plus grande facilité à méditer en groupe.


La méditation Sahaja Yoga a lieu 3 fois par semaine à la prison de Tihar à Delhi. Une centaine de détenus ont écrit un témoignage pour signaler le type d’aide que cette méthode leur a apporté.
Voici l’un de ces témoignages. K. écrit que seule la méditation en groupe peut lui permettre de dépasser les ondes négatives de certains membres de sa famille qu’il a déçus.
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Aujourd'hui non seulement je me sens libéré de l'anxiété que je ressentais, mais je suis aussi submergé par une joie immense. Je suis devenu beaucoup plus équilibré et je commence à m’épanouir. Je désire rester équilibré de cette façon pour toujours.

Hier, nous n’avons pas pu pratiquer Sahaja Yoga comme d’habitude. Je me suis senti inquiet toute la journée et je ne suis pas arrivé à méditer seul. Je suis devenu agité et j’étais affecté par des ombres lugubres. J'ai éprouvé le besoin que quelqu'un m’aide à méditer. Car mon attention, à maintes reprises, allait vers ma famille si négative à mon égard.

La plupart des membres de ma famille et mes beaux-parents sont les disciples d'un certain gourou. Je ne suis pas d'accord avec ce gourou. Avant de devenir ses disciples, ils me respectaient et acceptaient mon avis. Nous étions heureux comme cela.

Mais après avoir rejoint ce gourou, ils ont soudain changé. Et finalement le conflit est devenu tel, qu'ils se sont ligués contre moi. Et ils ont sali mon honneur en m'envoyant en prison. Je peux très bien voir la ruse et l'injustice en eux. Chose fondamentalement inacceptable pour moi.

Aujourd’hui au contraire, en méditant avec le groupe, mon attention est bien meilleure. Je me sens très différent. J’éprouve beaucoup de joie. Et j’ai l’impression d’être aussi solide qu’un arbre. Mes paumes sont beaucoup plus fraîches. Je réalise que mon Esprit s’éveille en moi. Et que je ne serai plus affecté par des ombres lugubres.

Le désir de vengeance qui revenait sans cesse en moi va s’éliminer peu à peu.


K., Delhi 24 mars 2005